Localisation : Yalgo, à 250 km au Sud-Est de Ouagadougou, au Burkina Faso.

Quel besoin identifié localement ?

La région du Centre-Nord fait partie des régions les moins arrosées du Burkina Faso. En effet, la moyenne pluviométrique est de 600 mm d’eau. La principale conséquence d’une telle situation est le déficit alimentaire enregistré à la fin de chaque campagne agricole. Ce phénomène récurent est cause d’une insécurité alimentaire de long terme.

Quelle solution durable portée par la population ?

A travers la valorisation de l’eau stockée dans les barrages, la petite irrigation est une solution pour réduire les effets de la mauvaise pluviométrie.
 Le groupement « Neblabum », de Yalgo au Burkina Faso, a pensé à un projet d’aménagement et de mise en valeur d’un périmètre maraîcher.

Et concrètement, qu’apporte la Fondation ?

• L’acquisition d’équipements constitués de motopompe et petit matériel (pelles, pioches, râteaux etc.) renforce les capacités de production du groupement.
• L’installation d’une clôture en grillage sur trois hectares sécurise le périmètre maraîcher.

Le projet contribue ainsi à l’amélioration des conditions socio-économiques des membres du groupement « Neblabum » et de leurs familles.

Une voie tracée à Yalgo pour un développement durable, porté par des Sahéliens pour des Sahéliens.

Localisation : Batandou, au Mali.

Quel besoin identifié localement ?

Au village de Batandou, situé dans la commune rurale de Timissa au Mali, la population s’approvisionne dans les puits traditionnels, souvent construits à proximité des latrines. Or, la vidange se fait manuellement et les déchets sont déversés dans la nature sans aucun traitement préalable.
 En buvant cette eau, les habitants sont donc fortement exposées aux risques de maladies hydriques (troisième cause nationale de consultation dans les structures sanitaires).

Quelle solution durable portée par la population ?

Les responsables du village ont sollicité l’appui de la Fondation Jean Paul II pour faciliter l’accès à l’eau potable en quantité suffisante, et accompagner la promotion d’activités génératrices de revenus, telle que la production maraîchère dans la zone de réalisation.

Et concrètement, qu’apporte la Fondation ?

Afin de mettre en œuvre leur projet, la Fondation Jean Paul II pour le Sahel a donné son appui à la réalisation d’un puits à grand diamètre d’une profondeur de 60 mètres entièrement cuvelé, par :

–       la construction,

–       et la formation des membres du comité de gestion du point d’eau.

Avec un impact auprès de 400 personnes, le projet a contribué à diminuer la prévalence des maladies hydriques et à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires.

Un accès efficace et durable à l’eau potable et l’adoption de nouvelles bonnes pratiques garantissent un développement initié par les Sahéliens pour les Sahéliens. 

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